Guide des moutures

Comment bien choisir sa mouture ?

Mouture de café fine, moyenne, plus grossière... vous êtes un peu perdu ? Tout dépend en fait du type de machine à café que vous utilisez, et de vos goûts. Voici quelques explications pour vous donner un peu de grain à moudre ;-).

Quel type de mouture pour quelle machine à café ?

Pour les machines à espresso : mouture fine - mouture espresso

C’est la mouture idéale pour vous préparer un bon espresso. En effet, la finesse et le tassage de la mouture permettent de prolonger le temps de contact entre l’eau et les grains moulus, malgré le type d’extraction : rapide. Sa consistance ressemble à celle de la farine.

 

Pour les cafetières à l’italienne et les cafetières filtre : mouture moyenne - mouture italienne

Une mouture légèrement moins fine que celle de l’espresso est utilisée pour les cafetières à l’italienne (moka). Même explication : elle doit retenir l’eau suffisamment longtemps pour qu’elle se charge des arômes du café. Vous pourrez aussi adopter cette mouture pour une cafetière à filtre électrique. La consistance est proche de celle du sucre cristal.

 

Pour les cafetières à piston (French press) et les Chemex : mouture grossière - mouture French Press

Au contraire, avec un temps d’infusion long, les cafetières à piston et les cafetières filtres manuelles (type Chemex) requièrent une mouture grossière (qui ne sera pas forcément homogène, c’est normal !). Feuilletez également les conseils du fabricant de votre machine à café, à même de vous indiquer la mouture la plus adaptée.

Pourquoi est-il important d’opter pour la bonne mouture ?

Quand vous vous préparez un café, plusieurs paramètres influent sur ses saveurs et son aspect : l’origine des grains, bien sûr, leur fraîcheur, leur torréfaction, mais aussi la qualité de l’eau, la température, le type d’extraction… et la mouture, donc ! Plus elle est fine, plus elle ralentit le passage de l’eau, lui permettant de s’imprégner des arômes. Le résultat de cette lutte au contact : un café corsé (l’espresso, par exemple). D’autres styles de cafetières, comme celles utilisées pour le « slow coffee », s’accommodent, par contre, beaucoup mieux d’une mouture grossière. Et vous concoctent un nectar certes moins corsé, mais tout aussi — voire plus — subtil, vous verrez.

En associant la mauvaise mouture à la mauvaise machine, vous pourriez connaître quelques mésaventures… : la sous-extraction ou la sur-extraction. C’est-à-dire un café trop dilué (le fameux “jus de chaussette”) ou au contraire un café trop serré, voire « brûlé ». Avouez que ce serait dommage de ne pas profiter pleinement des atouts de votre matériel semi-professionnel et des arômes votre café de spécialité…

Comment savoir que vous avez trouvé votre Graal et le « perfect match » pour votre machine ? C’est tout simplement quand vous savourez un café qui révèle pleinement toute la richesse et la complexité aromatique des grains. Mais aussi et surtout, celui qui vous fait vous lever le matin… !